Bien que la 2CV ne soit plus commercialisée, il est encore très fréquent qu'on en entende parler dans les médias, et qu'elle fasse la une de l'actualité ! Reportages TV, article de journal... N'hésitez pas à partager vos trouvailles.
Attention : Ce salon regroupe les articles actuels. Les vieux journaux sont à placer dans le salon Collections deuchistes.
Machinalement, je jette systématiquement un coup d'oeil au rayon des magazines automobiles chez les marchands de journaux. Une belle photo ou un sommaire intéressant peut m'inciter à l'achat de belles mécaniques sur papier glacé. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir, coincée entre deux revues, une couverture avec une 2CV orange. En l'extirpant du rayonnage pour la porter à mon regard, je constate qu'il s'agit d'une nouvelle revue consacrée au bicylindre de Citroà«n : Journal 2CV Club.
A l'heure où la presse écrite traverse une passe difficile, la création d'un nouveau magazine peut sembler une aventure hasardeuse et risquée, surtout sur le thème ultra-spécialisé de la 2CV. En effet, il existe déjà pas moins de 4 revues consacrées à la deuche dont la dernière a vu le jour en juillet dernier. A croire que tout n'a pas été encore dit sur ce modèle dont la carrière s'est achevée en 1990. Dans le premier numéro de ce trimestriel, il n'y a rien de bien de nouveau ni d'exceptionnel : une énième restauration d'une 2CV6 spécial orange de 1979 qui faisait l'objet d'un prix pour une tombola et un sujet sur la Tangara, un dérivé fabriqué par Raoul Teilhol à la fin des années 80. Des petites annonces et un calendrier des manifestations complètent les 32 pages. Du grand classique.
L'édito affirme pourtant que Journal 2CV Club est "totalement différent des cinq magazines "académiques" déjà existants". A vrai dire, à part le format et le prix (3,50€), il n'y en a aucune. On retrouve même dans cette revue les noms de personnes qui collaborent à Deuches & Méhari magazine.
Ce magazine se veut être l'écho des quelques 250 clubs répertoriés en France et dans les pays francophones en annonçant leurs rencontres et en rendant compte de leurs sorties et activités diverses. Comme si les autres autres titres ne traitaient pas déjà de cela !
La pluralité est certes bénéfique et nécessaire mais il est parfois inutile d'accroître l'offre quand cela n'apporte rien de plus.
Bref, un nouveau canard sur la 2 pattes qui ne casse pas 3 pattes à un canard.
Avis que je partage pour l'avoir acheté... Pas mauvais mais rien d'exceptionnel, de plus le prix est certes en deçà de la concurrence, mais ramené au nombre de page le prix est plus élevé...
Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.
Guillaume d'Orange