
Je suis Gandalf, 53 balais, j'habite en Gascogne.
Je suis sympathisant de Citroën depuis longtemps, j'ai eu un fourgon C35 de 1977 (qui a dit que c'était un Fiat en réalité ? Et la pompe haute-pression sur les quatre freins à disque, c'est du poulet ?) et une bétaillère HY de 1970, mon jouet préféré. J'ai aussi eu une XM V6 au GPL pendant quelque mois, le temps de réparer un antidémarrage récalcitrant sur un VW T4...
J'ai été auteur pour Hachette sur la série de fascicules consacrés à la 2CV et dérivés. Entre 2003 et 2015. Je faisais des recherches historiques sur les modèles rares, les flottes de 2CV AZU d'entreprise, les Deuches qui ont fait le tour du monde... Je faisais des investigations, j'interviewais, j'écrivais... J'aimais bien aller voir les passionnés qui créaient des modèles uniques, j'en connaissais quelques bons en France et en Allemagne...
Je faisais aussi des photos puis à partir de 2006 je me suis mis à faire des images de synthèse pour re-créer les modèles disparus, puis en inventer de nouveaux. Je faisais de la modélisation 3D et j'incluais les rendus dans des décors réalistes. Je ne sais plus combien de dizaines 2CV en 3D j'ai pu créer... J'ai aussi fait une série de 70 type H en 3D, toujours pour les fascicules Hachette.
J'ai longtemps eu un ensemble moteur-boîte de 2CV 6 dans le sous-sol pour faire des essais de conversion système Pantone, pour rouler à l'eau et en faire un petit tracteur de jardin, mais je n'ai jamais eu le temps de m'y mettre...
Depuis trois ans j'ai une Ami 6 de la même année que moi. Mon cadeau pour mes 50 ans !
Elle a servi toute sa vie dans une exploitation de pinard près de Sauternes et aussi pour tirer le veau du Papy jusqu'à l’abattoir, sur une remorque faite d'une demi-4L fourgonnette... L'embrayage n'a pas résisté au traitement, je suppose que l'ensemble à tracter était au moins équivalent au poids de l'Ami 6 en elle-même...
Quand je l'ai récupérée, elle avait 130 000 km, moteur échangé standard fort longtemps auparavant, à un kilométrage inconnu. Saine mais fatiguée, c'était la bête de somme ordinaire des viticulteurs pendant cinq décennies...
Depuis, je lui ai offert un embrayage neuf et un allumage électronique. Plus quelques traits de peinture...
Au plaisir de vous croiser sur les routes, amitiés